Une pensée pour les anciennes bibliothèques de Brou, d'Autun, de Saint-Etienne. Les vieilles biblis sont celles que j'ai préférées. Certes le lecteur était accueilli dans des locaux souvent inadaptés ; il devait souvent attendre que les livres, dont la cote avait été soigneusement recopiée sur un papier idoine, remonte du magasin ; il fallait que son prêt soit inscrit lentement sur de grands registres d’une belle écriture d’écolier. Maintenant, les livres sont facilement accessibles dans de vastes locaux ; du mobilier confortable reçoit le lecteur ; il fait ses recherches de quelques clics de souris ; le code barre sur la couverture remplace les belles écritures. Les vieilles biblis sont celles que j'ai préférées, paix à leur âme poussiéreuse...