Vendredi 7 juin 2013 - 2h10 - La tour en Jarez (42) Les chiffres rouges du réveil affichent 1h20. Mes paupières sont trop ouvertes pour qu'elles retombent de sitôt. Toute cette activité dans mon crâne est la meilleure alliée de l'insomnie. Perdido Street relu tout à l'heure, juste avant l'extinction des feux (liens pour le texte et pour la musique) tourne comme un microsillon dans ma tête. Premiers froids Par quels mécanismes, cette évocation de New-York me remet-elle en mémoire un extrait, découvert dans un manuel scolaire au tout début de ma carrière, du voyage au bout de la nuit ? Urgence bizarre, relire ces lignes, ces mots, m'imprégner du ton, du rythme... que faire d'autre que me relever et prendre sur l'étagère mon exemplaire du voyage, si bien illustré par Tardi (lien) ? [...] Pour une surprise, c'en fut une. À travers la brume, c'était tellement étonnant ce qu'on découvrait soudain que nous nous refusâmes d'abord à y croire et puis tout de même quand nous fûmes en plein devant les choses, tout galérien qu'on était on s'est mis à bien rigoler, en voyant ça, droit devant nous... |